French philosophy student fails, therefore he sues

Après la condamnation de l’Etat français en raison des absences répétées d’un professeur de philosophie de Clermont-Ferrand, le ministère de l’Education s’est défendu en estimant que l’affaire ne se reproduirait plus.

« Cette affaire montre un vrai problème que nous ne nions pas. Le cas ne devrait plus se reproduire, car le ministre a fait modifier le règlement (…) pour permettre des remplacements en cas d’absence inférieure à 15 jours », a-t-on expliqué à Reuters dans l’entourage du ministre de l’Education, l’UDF Gilles de Robien.

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a donné raison vendredi à Jérome Charasse, neveu de Michel Charasse, ex-ministre de François Mitterrand et condamné l’Etat pour manquement à son obligation légale d’enseignement.

Le jeune homme se plaignait d’une note de 6 sur 20 obtenue en 2003 à l’épreuve du baccalauréat, note qu’il imputait aux absences non remplacées d’un enseignant en philosophie.

L’élève raconte dans le journal Le Parisien de samedi être tombé à son grand dam, au baccalauréat, sur un texte de l’Allemand Arthur Schopenhauer. « C’est à peine si je connaissais son nom », a-t-il dit.

Le jeune homme avait pourtant décroché son Bac avec mention « très bien » grâce aux excellentes notes obtenues dans toutes les autres matières mais s’était vu refuser l’accès de la faculté de sciences politiques en raison de sa note en philosophie.

« Le tribunal a considéré que l’absence d’un professeur non remplacée était constitutive d’une faute. Je suis étonné que le service public montre de telles failles, je suis surpris qu’on s’étonne d’une décision (de justice) tellement évidente », a dit à Reuters Me Gilles-Jean Portejoie.

Le montant de l’indemnité devrait être rendu public lundi, en même temps que le texte du jugement. Le ministère de l’Education n’exclut pas de faire appel devant le Conseil d’Etat, sous réserve d’un examen des attendus du jugement, a dit l’entourage de Gilles de Robien.

Le problème de l’absentéïsme des enseignants, sujet tabou dans l’Education nationale, est un motif de polémique récurrent. Il avait largement fondé en 1998 la fronde des enseignants contre Claude Allègre, ministre de l’Education de Lionel Jospin de 1997 à 2000.

Depuis la dernière rentrée, les absences de moins de 15 jours peuvent désormais être remplacées par des interventions d’autres enseignants du même établissement, assure-t-on au cabinet de Gilles de Robien.

Une réflexion sur « French philosophy student fails, therefore he sues »

  1. heureusement que la réciproque n’est pas vrai, sinon Nico serait en taule depuis longtemps ( en fait non, sa prof de philo ne l’avait jamais vu de l’année, donc elle ne savait pas qu’il était absent)

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